Shônen yo, eien ni...: janvier 2016

vendredi 29 janvier 2016

Dragon Ball - Shikishi Art

Après Macross Frontier, Star Wars et bien d'autres, voici venir les Dragon Ball - Shikishi Art, toujours édités par Bandai dans sa gamme Candy Toy. Compte-tenu des sueurs froides que j'ai eues lors de l'ouverture de mes 3 box Macross Frontier, j'ai cette fois opté pour l'achat direct du set complet, que j'ai reçu dans une box, mais sans sachet ni chewing-gum. Un peu dommage pour les sachets, mais tant pis.

Une box toujours monochrome.

Rappel : les shikishi sont des planches cartonnées rigides aux bords dorés sur lesquelles les illustrateurs apposent leurs créations. Un vrai support de dédicace. Le principe est à peu près le même que pour Macross Frontier : 10 sachets (donc 10 shikishi) par box, sachant que la collection se compose de 14 shikishi + 2 secrets, soit 16 en tout. Impossible de réunir le set complet avec une seule box. Histoire de compliquer un peu les choses, parmi les 14 shikishi de base se trouvent 2 shikishi rares. Donc en gros 12 normaux, 2 rares et 2 secrets, à savoir que le site officiel englobe rares et secrets en tant que rares, ces 4 là étant incrustés de dorures. Ca va, vous suivez ? Bon, on va simplifier en disant que la collection compte 16 shikishi répartis en 12 normaux et 4 rares dont 2 secrets.

Shikishi 1 à 6

Shikishi 7 à 12

Shikishi rares 13 à 16

Le gros point fort de ces shikishi Dragon Ball est d'être illustré de dessins aussi inédits que de grande qualité, réalisés spécialement pour l'occasion dans un style "peinture à l'encre" totalement approprié au support. Son Gokû a bien sûr la part belle, qu'il soit enfant, Super Saiyan, Super Saiyan 3, ou encore la dernière transformation en date : le Super Saiyan God Super Saiyan, ou Super Saiyan Blue. Evidemment, les autres Saiyans ne sont pas en reste : Trunks du futur, Vegeta, Ultimate Gohan (la fameuse transformation oubliée), Gotenks et Vegetto. Leur fidèl allié Piccolo est également présent, de même que les grands méchants des deux derniers films : Beerus et Freezer 3ème transfo. Ce qui nous fait un total de 12 shikishi, auquel il faut rajouter les 4 shikishi rares, incrustés de dorures, qui ne sont, hélas, que des montages et/ou variantes des précédents : le couple Beerus / Gokû Super Saiyan Blue, le trio Gokû Super Saiyan 3 / Ultimate Gohan / Vegeta Super Saiyan, et les secrètes Gokû Super Saiyan et Vegeta Super Saiyan.

Numérotation et copyrights

TOEI seal of quality

Où et comment les ranger ?

Autre point qui me chiffonne un peu : l'absence du nom du dessinateur, plutôt cocasse pour des shikishi. En lieu et place, les traditionnels copyright des différents producteurs. Cela dit je ne suis pas étonné, très rares sont les illustrations Toei Animation à mentionner leurs auteurs. Ce n'est pas encore cette fois qu'on pourra dire que ces "cartes" Dragon Ball sont illustrées par ***.

Voilà pour ces Dragon Ball - Shikishi Art, qui restent quand même une excellente surprise de part leurs nouvelles illustrations et la possibilité de les admirer sans texte japonais et dans un format plus large que les traditionnelles Carddass. En espérant voir une suite, sachant que les Star Wars - Shikishi Art 2 sont déjà planifiés.

dimanche 17 janvier 2016

Macross Frontier - Wafers Card : terminées !

Commencer une collection, c'est bien, la mener à terme, c'est mieux. En l’occurrence, petit article rédigé pour célébrer la fin de mes recherches en cartes Macross Wafers - Wafers, avec réception du set complet part 4, le dernier qu'il me manquait pour venir à bout de cette charmante collection éditée entre 2010 et 2014 par Bandai.

Les cartes Wafers part 4 encore sous blister.

Evidemment, quand on parle de wafers, on pense directement aux pack gourmands associant une douceur et un jouet, les fameux candy toy dont j'ai déjà parlé via les Shikishi Art. Dans le cas des Wafers, chaque pack associe une gaufrette et une carte, désignée en tant que metallic placard, pla-card étant le diminutif de plastic card. En effet, les cartes sont en plastique rigide, et recto comme verso sont recouverts d'une fine couche leur conférant un aspect "métallique" brillant. Du fait de leur évidente fragilité, toutes les cartes sont initialement mises sous blister pour éviter tout risque de rayure - et bien sûr, tout contact avec les gaufrettes.

Le logo Carddass Masters au verso des cartes Wafers.

La grande particularité de ces cartes Wafers, tout du moins pour les cartes composant les premières parts, est d'être frappées du logo Carddass Masters, aussi bien sur le packaging qu'au verso des cartes. Une première car je n'avais jamais vu ce genre de collection hybride auparavant. En fait, les cartes Wafers, éditées à partir de 2010, sont considérées comme des rééditions des Carddass Masters sorties quelques temps plus tôt. Seul le rendu des cartes et leur format diffèrent, les cartes Wafers étant encore plus petites que les Carddass classiques : 5,6 x 8,2 cm. Le logo disparaît à partir de la part 7, marquant la fin des rééditions, bien que le design des nouvelles cartes soit toujours très inspiré des Carddass Masters.

Rectos et versos des cartes s'intègrent parfaitement dans les feuillets 9-pocket.

La collection des cartes Macross Frontier - Wafers est composée de 14 parts de 27 cartes chacune, à l'exception de la part 10 qui compte en plus 2 cartes spéciales. Soit 380 cartes au total, numérotées MF 01 à MF380. Il existe différents types de cartes, et à l'image des Carddass Masters, chaque part est structurée pour être rangée de manière optimale dans des feuillets 9-pocket :

1er feuillet : 6 sp card + 3 title card ou 3 live card ou 3 jacket card ou 3 Macross 30th anniversary card ou 3 nose art card ; 5 sp card + 4 Macross FB7 card (part 12);
2ème feuillet : 9 character card ou 9 story card ou 9 song card;
3ème feuillet : 9 visual card.

Part 5 Les foil printing clear card intègrent toutes les infos du verso sur leur recto.

A noter que les sp card des parts 5 6 et 7 ne sont pas des metallic placard, mais des foil printing clear card, des cartes en plastique souple. Quant au fameuses cartes spéciales de la part 10, celles-ci sont désignées en tant que gsp card, ou gold special card. Ici les dorures sont incrustées dans le plastique, contrairement au foil printing clear card qui se contentent d'imprimer dorure et/ou argenture sur la carte. Oui je sais, les mouches, toussa.

Part 10 Les gold special card s'intègrent dans la numérotation, mais décalent le rangement structuré des cartes.
Pour cette raison, j'ai décidé de les ranger à part.

Je dois dire que j'aime beaucoup cette collection. Bien qu'un poil trop petites et nécessitant de ressortir mes vieux feuillets Naruto taille Carddass (éditées à l'époque du JCC) pour être rangées proprement, les cartes ont un petit côté luxueux de par leur toucher rigide et leur rendu métallique, tout en reprenant une bonne partie des illustrations promotionnelles réalisées autour de la série et de ses films en plus de quelques visuels inédits créés spécifiquement pour l'occasion. Chacun étant accompagné d'indications sur ses auteurs (dessins, encrage, couleurs, effets spéciaux...) et sa provenance (magazine, pochette CD...), le genre de précision que j'affectionne tout particulièrement. Il faut néanmoins savoir, et je l'avais déjà signalé dans ma review des Shikishi Art, que la collection n'est pas à 100% représentative de Macross Frontier, car là où les Carddass Masters proposaient des cartes mecha (vaisseaux, avions transformables), les cartes Wafers se concentrent exclusivement sur les personnages. Vous l'aurez deviné, en particulier les héroïnes Sheryl et Ranka déclinées dans tous les costumes possibles et imaginables... et plus ou moins habillées. On touche un peu du doigt ce que je reproche aux produits dérivés de la série : la surexploitation de la plastique des héroïnes, qui a parfois abouti à des illustrations officielles de mauvais goût, fort heureusement minoritaires ici.
.

Numérotées SP-01 à SP-06, les cartes Special Choco sont aussi des metallic placard.
Elles étaient vendues par 2 dans des packs contenant des barres chocolatées.

A ces cartes Wafers, je rajoute 2 autres collection de cartes Candy Toy au format similaire :

Les cartes Macross Frontier - Special Choco (ci-dessus);
Les cartes Macross Frontier - Ice (ci-dessous).

Les cartes Ice sont des cartes en plastique souple, numérotées MF-i-001 à MF-i-010.
Comme le laisse supposer leur nom, elles étaient vendues chacune avec un bâtonnet glacé.

Quelques clichés supplémentaires :

Part 1 On voit déjà que les cartes s'adaptent parfaitement au rangement dans les feuillets 9-pocket.

Part 2

Part 3 Symétrie parfaite entre Sheryl et Ranka.

Part 4 Apparition des visuels du 1er film : Itsuwari no Utahime.

Part 5 Apparition des visuels du 2ème film : Sayonara no Tsubasa.

Part 6 Apparition des live card (au centre), reprenant les concerts de Sheryl et Ranka.

Part 7

Part 8

Part 9 Apparition des jacket card (au centre), reprenant les visuels des pochettes CD et DVD/BD.

Part 10 Les Macross 30th Anniversary card (au centre) sont illustrées par HARUHIKO MIKIMOTO.
On retrouve avec plaisir Lynn Minmay.

Part 11 Apparition des nose art card (au centre), très légère surenchère.

Part 12 Les Macross FB7 card (au centre), avec les héros de Maccross 7 : Basara Nekki & Mylène Jenius.

Part 13

Part 14 On sent que Bandai n'a plus grand chose à nous dire, avec la reprise de visuels de parts précédentes.

jeudi 7 janvier 2016

Dragon Ball Carddass - Selection Booster Vol.1

Qui dit nouvelle (ré)édition, dit nouveau logo !

Après SD Gundam et Sailor Moon, c'est tout naturellement Dragon Ball qui a droit à sa réimpression Carddass 2015 via Bandai, sous l'appellation Dragon Ball Carddass - Selection Booster Vol.1. Tantôt bien cadrée et structurée tel SD Gundam, tantôt bordélique à souhait tel Sailor Moon, que nous réserve donc cette énième réédition des premières parts Carddass Dragon Ball ? Après les Remake DB 90 & 91 ? Après les Carddass Special Asia de 1994 ? Après les rééditions "combo" 1996 ? Après les Carddass Snack de 2006 ? Après les Complete Box de 2008 ? Sans oublier les réimpressions dans le cadre des Carddass Half et Carddass Mini Mini ? Bref, vous aurez sans doute saisi mon propos, ça commence peut-être à faire beaucoup pour cette seule et unique collection, et plus particulièrement ses premières parts. Sachant que d'éventuelles rééditions de ses petites soeurs (Visual Adventure, Super Battle, Barcode DB, Characters Collection...) se font toujours attendre.

La booster box Dragon Ball est très similaire à la box Sailor Moon.
Conception identique et même taille.

Comme déjà dit dans les news, cette réédition est distribuée à la fois en booster vending (via distributeurs automatiques, comme à l'époque) et en booster pack (sachets) via booster box : celle-ci contient 20 sachets de 6 cartes + 1 index card "checklist" parmi 3 différentes au total. Chaque pack contient 5 normal card (sur 80) et 1 holo card sur 52, l'équivalent des prism card d'époque. Soit un total de 132 cartes à collectionner.

Les 4 bonus card des années 1990 réimprimées !

Quelle est la structure de cette collection ? Parmi les 132 cartes, 128 sont sélectionnées parmi les parts 1 à 8 originales, ce qui nous donne 16 cartes par part, divisées en 6 holo card (toutes sont ici rééditées) et une sélection de 10 normal card. Pour les 4 cartes restantes, Bandai nous a gratifié d'une réimpression des prism card B-X (aussi appelées bonus card) vues dans les Remake DB90 & DB91, et dont la particularité est d'avoir une bordure tirant vers le bordeaux. Celles-ci sont bien sûr plus rares que les holo card classiques, même si elles semblent insérées de manière complètement aléatoire : de 0 à 2, voire même apparemment 3 dans les cas les plus rares, par box. Le set complet semble donc très difficile à réunir, sachant qu'une booster box, si elle donne assurément toutes les normal card, n'offre pas nécessairement une carte B-X ni forcément 20 holo card différentes. Personnellement j'ai eu de la chance sur mes 4 box ouvertes, il me manque juste 2 holo card classiques.

Ce n'est pas encore cette fois que les petits malins pourront faire passer du neuf pour du vieux ;)

Qu'en est-il des différences avec les précédentes éditions ? Et bien la plus importante est la renumérotation de quasiment toutes cartes, qui se suivent logiquement de 1 à 128 et de B-1 à B-4. Contrairement aux rééditions Sailor Moon qui conservent leur numérotation originale, Bandai a ici choisi de supprimer les trous de sa sélection, avec une alternance 6 holo card / 10 normal card. Ce qui me permet d'embrayer sur ma deuxième remarque : les prism card originellement disséminées tout le long d'une part (et non groupées au tout début ou à la fin) ont ici été regroupées ensemble. Bien évidemment, le verso des cartes, similaire aux précédentes éditions d'un point de vue design, indique à présent Bandai 2015 Made in Japan.

[Flash désactivé] On peut voir que la foil mark des premières éditions (en haut et pour lesquelles le sigle
noir s'est estompé avec le temps) est différente de celle des rééditions 2015, en bas.

Autre modification : la brillance des foil mark apparaissant dès la part 5, ici à partir de la Son Gokû n°65. Sur certaines cartes, la brillance en pointillé laisse place à une brillance en vitre brisée. Sur d'autres, comme celles du Ginyû Tokusentai, la foil mark change carrément de design. On rappellera que la part 5 fut frappée d'une espèce de "malédiction" tout au long de ses rééditions, faisant que le sigle noir s'estompait avec le temps, lassant juste le fond brillant.

[Flash désactivé] Tout comme les holo card 2015 Sailor Moon, les holo card 2015 Dragon Ball (à droite)
sont moins flamboyantes que leurs aînées. Notez par ailleurs la numérotation différente des cartes.

Concernant le toucher et l'impression des cartes, si les normal card sont équivalentes aux précédentes éditions, les holo card le sont un peu moins. Bien que je distinguerai d'une part les holo card dans leur ensemble, d'autre part les bonus card B-X qui souffrent hélas d'un petit problème qui leur est spécifique :

D'une manière générale, je suis un peu attristé de voir que le syndrome des rééditions Sailor Moon frappe aussi Dragon Ball : sans lumière braquée dessus, la brillance des holo card 2015 est en effet beaucoup moins flamboyante que celle des précédentes éditions. Autre point qui choque dès l'ouverture des booster pack : l'extrême finesse (et donc fragilité) de ces holo card. Au point qu'elles se courbent spontanément après la sortie des pack.
Au sujet des bonus card B-X, si je n'ai pas la possibilité de comparer objectivement les cartes B-1 et B-2 avec les originales (j'ai la B-2 d'époque, mais voyez un peu plus bas son état), les B-3 et B-4 n'ont pas le même rendu que leurs équivalents B-7 et B-8 de 1991. Outre les cheveux qui disparaissent de la zone fléchée blanche, l'impression 2015 semble plus floue, plus douce, plus terne, comme si Bandai avait appliqué un filtre, et surtout, les contours sont rouges vifs et non rouge bordeaux. Ces deux facteurs mis ensemble ont pour conséquence de faire disparaître purement et simplement l'effet dégradé et la bordure à droite de Vegeta sur la B-4. Un peu dommage d'avoir malmené ainsi ces cartes cultes...

[Flash désactivé] B-8 1991 (en haut) vs. B-4 2015, en bas.
La saturation en rouge a fait disparaître presque entièrement le contour à droite de Vegeta..

Dernière remarque : c'est surtout vrai pour les parts 5 à 8, mais le fait de devoir trier les normal card avant de les ranger m'a fait découvrir certains visuels sur lesquels je ne m'étais pas forcément arrêté en recevant les sets première édition complets. De même, les foil mark de certaines normal card de la part 7 présentent un fond doré et non argenté, détail que je n'avais remarqué que sur les prismes Gokû et Gohan. Cette couleur annonce l'arrivée du Super Saiyan dans la part 8.

Voilà pour ce tant attendu reprint 2015 des Carddass Dragon Ball. Si les bonus card B-1 & B-2 et la renumérotation font un peu passer la pilule de cette énième réédition, j'aurai quand même préféré, quitte à rester dans cette collection, que Bandai réimprime les parts 1 à 4 dans leur design Remake DB90 & 91 (qui avait initialement pour but de s'accorder avec la maquette et les règles de jeu de la part 5), histoire d'avoir une bouchée "inédite" de plus et quelque chose d'homogène. Je reste néanmoins curieux de voir la suite (en espérant qu'ils n'arrêtent pas comme d'habitude à la part 8 originale, mais ça m'étonnerait vu le succès que semble remporter cette réédition), et surtout ce que nous proposera Bandai pour succéder aux bonus card de cette première part. Wait & see ;)

Quelques clichés supplémentaires que je n'ai pas inséré directement dans la review :