dimanche 27 mars 2016

Dragon Ball Super - Clear Card Collection Gum

Bon, vu que je n'aurai pas ma Complete Box Carddass avant au mieux mi-avril, je me console comme je peux avec la toute dernière sortie carte d'Ensky. Après avoir édité des Clear Card Collection et des Collection Card Gum (ainsi que des Kira Kira Trading Collection, mais là n'est pas le sujet), l'Amada des temps modernes a eu un nouvel éclair de génie, en se disant qu'il serait peut-être chouette de mixer les deux premières collections. Avec bien sûr de tous nouveaux visuels. Ainsi naquirent les Clear Card Collection Gum, estampillées Dragon Ball Super et accompagnées de leur classeur "storage file" officiel !

Booster box, recto.
Booster box, verso.
"Inclus une special card".

Evidemment, difficile de ne pas songer à la gamme Candy Toy de Bandai quand on regarde ou évoque ces Clear Card Collection Gum, tant le concept est rigoureusement identique : une distribution sous la forme de box ou de pack, chaque box contenant 16 packs et chaque pack offrant un chewing gum accompagné de 2 clear card (cartes souples en plastique transparent), pour un total de 34 à collectionner. Toutes sont des communes, aucune rareté n'est spécifiée. Une box ne permet pas de réunir le set complet, et peut même contenir quelques doublons. Personnellement ma première box m'a donné 29 cartes différentes et 3 doublons.

Special card à l'ouverture de la box.
Pack recto/verso.
Contenu d'un pack.

On notera bien sûr la présence, mentionnée par un autocollant collé sur la box, d'une special card promotionnelle à l'effigie de N°18, notée BOX01 et offerte pour l'achat d'une box complète. Celle-ci est directement insérée dans la boîte et protégée sous blister. C'est assez surprenant venant d'Ensky, qui ne nous avait pas trop habitué à ce procédé, tout du moins sur les produits Dragon Ball. Bref, et de 35 cartes pour le set complet...

Classeur de rangement "storage file".
Dos du classeur.
Et une seconde special card !

... et ce n'est pas fini ! Comme ce fut le cas pour les Clear Card Collection, Ensky a également édité un classeur 4 cases "storage file" pour ranger ces Clear Card Collection Gum, contenant lui aussi une special card promotionnelle, notée F01 et reprenant la dernière illustration en date de la série Dragon Ball Super, avec tous les participants du tournoi opposant l'univers 6 à l'univers 7. Total 36 cartes. Notez qu'à l'image de son prédécesseur, ce classeur est également fait pour accueillir 72 cartes ou 144 recto/verso.

No.001 ~ No.012.
No.013 ~ No.024.
No.025 ~ No.034 + BOX01 + F01.

Concernant les cartes en elles-mêmes, j'avoue avoir été à la fois (agréablement) surpris par la coloration flashy des nouvelles illustrations (qui tranche avec tout ce qui a été fait jusqu'à maintenant) et séduit par la qualité de leur trait sur les premiers visuels dévoilés. Une fois en mains, il y a comme d'habitude du (très bon) et du moins bon. Je dirai que mon top inclus Gokû Super Saiyan God, Gokû Super Saiyan Blue et Vegeta Super Saiyan Blue, et mon flop Gokû Super Saiyan 3, Perfect Cell et Mr Satan. En bref, une belle collection qui j'espère connaîtra une ou des suites.

Special card promotionnelles.
Classeurs "storage file" officiels Ensky.
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mardi 22 mars 2016

Et de 3 pour les Sailor Moon - Carddass Revival Collection !

Recto de la booster box.
Réception aujourd'hui de ma seule et unique booster box Sailor Moon - Carddass Revival Collection part 3. Comme pour la part 2, cette review sera plus imagée qu'écrite, et assez brève car le principe est toujours le même : 16 booster pack par booster box, 4 cartes par booster pack, pour un total de 32 cartes à collectionner réparties en 24 normal card (3 par booster pack) et 8 holo card brillantes, une par booster pack. Parmi ces 32 cartes, 30 sont des cartes rééditées parmi les parts 1 à 10 d'époque, et 2 sont des new design card, inédites sans vraiment l'être, avec toujours des visuels de la série Sailor Stars et une numérotation suivant directement celle de la part 10 et des précédentes new design card.

Verso de la booster box.
Contenu de la booster box.
Booster pack recto/verso.

Remarque amusante : après le rose et le bleu, j'étais sûr que la couleur dominante de la part 3 serait le rouge, pour respecter l'ordre d'apparition des Sailor Guardian : Moon, Mercury, Mars, Jupiter, Venus... Hors perdu, on se retrouve ici avec un vert pâle qui rappellerait vaguement Sailor Jupiter. Même à ce niveau-là, Bandai ne semble faire preuve d'aucune logique. Passons.

Contenu d'un booster pack.
Set normal card (1).
Set normal card (2).

Set holo card.
New design card 407 à 412.

Je vais sans doute radoter, mais malgré de fort jolies new design card, voilà une réédition qui traîne un peu la patte, faute d'avoir un sens quelconque ou une visibilité à long terme. Cette part 3 ne nous permet même pas d'atteindre les 100 cartes rééditées sur les 406 existantes, sachant qu'en plus Bandai n'a toujours pas annoncé de part 4. Qui je pense est acquise vu qu'il manque le visuel d'une des Three Lights en civil, mais quand même, ne sait-on jamais...
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jeudi 17 mars 2016

Le plein de Macross FB7 !

Après avoir vu et apprécié (pourquoi ? c'est par ici) le film Macross FB7, je me suis dit : jetons donc un oeil sur CD Japan et Amazon pour voir à combien ce dernier est proposé en vidéo. Toujours dans l'optique d'avoir un peu de Macross accessible en officiel, après les Blu-ray des films Ai Oboete Imasu ka, Itsuwari no Utahime & Sayonara no Tsubasa. Et quelle ne fut pas ma surprise de voir l'édition first press limitée Blu-ray bradée à -50% chez le second ! C'est ce que j'appelle un timing parfait. J'ai donc tout naturellement cédé à la tentation, avec en complément le maxi-CD du thème du film, Nyan Nyan Fire ! Totsugeki Planet Explosion.


Sortie en avril 2013, l'édition first press limitée se présente sous la forme d'un fourreau contenant le boitier Blu-ray (renfermant le disque du film ainsi qu'un disque bonus) et un livret.
  • Fourreau et jaquette du boitier sont illustrés face avant par Haruhiko MIKIMOTO (character-designer de Macross 7), face arrière par Risa EBATA, character-designer de Macross Frontier. Chacun dessinant à sa sauce à la fois les héros de Macross 7 (Basara et Mylène) et héroïnes de Macross Frontier, à savoir Sheryl et Ranka. Haruhiko MIKIMOTO est loin de nous offrir son plus beau travail, et il est ironique de voir que la Mylène de Risa EBATA ressemble plus à celle qu'il a créée jadis, que la sienne;
  • Le livret de 24 pages présente une chronologie détaillée de la saga Macross, un glossaire du même univers, toutes les VHS visionnées par les personnages de Macross Frontier dans Macross FB7, ainsi que quelques croquis préparatoires et illustrations;
  • Le disque bonus propose quant à lui divers suppléments vidéos :
    • Le concert live Fire Bomber 2012;
    • Un stage greeting réunissant Tetsuro AMINO (réalisateur), Aya ENDÔ (voix parlée de Sheryl), Megumi NAKAJIMA (Ranka) & Yoshiki FUKUYAMA (voix chantée de Basara);
    • Les clips musicaux Nyan Nyan Fire ! Totsugeki Planet Explosion et Virgin Story;
    • Bande-annonces et spots TV;
    • Les 10 épisodes audio Special Web Radio - Sheryl Nome Wave, présentés par la voix parlée de Sheryl, Aya ENDÔ.


Sont également inclus une carte donnant un code spécial débloquant un objet pour l'application smartphone Macross SP Cross Deculture (ce qui fait une jolie carte pour le collectionneur que je suis), ainsi que des commentaires audio du réalisateur et des voice actor.


Le maxi-CD est quant à lui plus classique, dans un simple boitier illustré face avant par Risa EBATA (Sheryl & Ranka) et Haruhiko MIKIMOTO (Mylène & Basara), face arrière par Ken'ichirô KATSURA (Mylène & Basara) et Hirotaka MARUFUJI pour Sheryl & Ranka. On y retrouve les deux thèmes concluant le film, chacun en version chantée et karaoké :
  • Nyan Nyan Fire ! Totsugeki Planet Explosion : medley de Totsugeki Love Heart, Planet Danse et Dynamite Explosion interprété par Sheryl (May'n) et Ranka (Megumi NAKAJIMA), rejointes par Mylène (Chie KAJIURA) et Basara (Yoshiki FUKUYAMA) dans sa seconde moitié;
  • Virgin Story : nouvelle chanson des Fire Bomber créée spécialement pour l'occasion et interprétée par Yoshiki FUKUYAMA et Chie KAJIURA

Voilà pour Macross FB7. Le mois prochain, si mes finances me le permettent, je pense me prendre les Blu-ray de Macross 7 - Ginga ga Ore o Yonde iru et Macross Plus - Movie Edition, pour boucler la boucle des films Macross en Blu-ray.
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samedi 12 mars 2016

Sailor Moon - Twin Wafers, l'overdose des rééditions Carddass ?

Lors de mes review des Sailor Moon - Carddass Revival Collection part 1 & part 2, j'avais déjà souligné combien cette réédition n'avait ni queue ni tête, avec juste 32 cartes par part (sur les 406 que compte la collection) et une numérotation à trous. Mais c'était encore sous-estimer la logique de Bandai qui n'a pas hésité à exploiter cette réédition Carddass dans 2 autres collections : tout d'avord les Carddass Fukkoku Design Prism Card Sticker (réédition des prismes Carddass Revival Collection part 1 sous la forme d'autocollants, avec 2 new design card remplaçant... les new design card de la part 1), puis les Twin Wafers Fukkoku Design Placard Collection. Ceux qui ont déjà lu mon article sur les Macross Frontier - Wafers sauront que ces Twin Wafers appartiennent à la gamme des Candy Toy de Bandai, et sont donc distribués sous la forme d'un sachet gourmand associant un jouet et une douceur, ici une carte et une gaufrette. En fait deux gaufrettes, puisqu'on parle de Twin Wafers.

Cartes Twin Wafers, recto.
Cartes Twin Wafers, verso.

En ce qui me concerne, j'ai reçu directement le set complet des cartes (sans gaufrette T_T), comme pour les Dragon Ball - Shikishi Art. La collection compte 15 placard (abréviation de plastic card) dont 7 holo card. Les cartes sont comme on peut le deviner en plastique rigide, mais au format Carddass, ce qui est étonnant car les cartes Wafers sont en général plus petites. A noter que leur toucher est très similaire aux cartes Dragon Ball - Gumi, les fameuses Gumica de 2004, l'effet holo étant en tout point similaire aux rééditions Gumica de 2006. Bien sûr, comme tout objet relatif aux Candy Toy, les cartes sont protégées sous blister.

Placard, cartes normales.
Placard : holo card.

Visuellement, pas de surprise, nous avons 15 cartes piochées parmi les 406 Carddass existantes, plus précisément venant des parts 1 à 6 et couvrant les séries Sailor Moon et Sailor Moon R. Comme pour les Carddass Revival Collection, le recto des cartes est scrupuleusement reproduit au numéro près, tandis que le verso lui est spécialement créé pour l'occasion et offre une nouvelle numérotation allant de 1 à 15, en plus de donner des informations sur le visuel (personnage, scène) ou de proposer les paroles des chansons de la série animée. Ici Moonlight Densetsu (générique de début de Sailor Moon à Sailor Moon SuperS) et Otome no Policy, générique de fin de Sailor Moon R.

Verso "profil".
Verso "générique" et "info".

Très sincèrement, je ne sais quoi penser de cette énième réédition Carddass, ne comprenant déjà pas la logique initiale de Bandai, alors que les Knight Gundam - Carddass Quest sont parfaitement rééditées part par part (à voir sur l'excellent blog de mon ami Juju), et que les Dragon Ball Carddass - Selection Booster sont au moins renumérotées pour combler les trous et faire illusion. Tout ce que je pourrai rajouter sont les points suivants :
  • Je me suis rendu compte que les placard normales de ces Twins Wafers sont ce que les collectionneurs de PP Card appellent des semi-holo, bêtement des cartes normales qui brillent un peu mais moins que les holo card. Enfin ici beaucoup moins, vous devrez me croire sur parole car c'est impossible à prendre en photo. Ceux qui ont les cartes peuvent vérifier, l'effet est à peine discernable mais bel et bien là;
  • Cette collection remet-elle en cause les Carddass Revival Collection ? Lorsque les Twin Wafers furent révélées en décembre 2015, le descriptif que Bandai avait fourni aux sites VPC mentionnait que 12 cartes parmi les 15 auraient un design "inédit". Il fallait comprendre que 12 visuels ne faisaient pas parti des Carddass Revival Collection part 1 et 2. Depuis la part 3 a été annoncée (et sortira d'ailleurs ce mois-ci), et ce 12 tombe à 9;
  • Une part 2 Twin Wafers est prévue pour mai 2016, cette fois avec des visuels Sailor Moon S et Sailor Moon SuperS tirées des parts 7 à 10 originales.
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mardi 8 mars 2016

Dragon Ball - Kami Best : la compilation de trop ?

Ce fut long du fait de ma précommande un peu tardive, mais j'ai finalement reçu le double-CD Dragon Ball - Kami Best (COZX-1144), édité par Nippon Columbia pour le 30ème anniversaire de Dragon Ball en animation, dans sa version limitée agrémentée d'un DVD bonus. Tandis qu'on attend toujours, un peu désespérément, un coffret regroupant l'intégralité ou presque des OST composée par Shunsuke KIKUCHI pour Dragon Ball et Dragon Ball Z (et même, en ce qui me concerne, celles de Dragon Ball GT), cette énième compilation "best-of" de la saga vaut-elle vraiment le coup ?



L'édition limitée Dragon Ball - Kami Best prend donc la forme d'un coffret blanc rigide, dans lequel sont insérés deux boîtiers : le premier (plus large) est la compilation en elle-même (sans doute l'édition simple) regroupant les deux CD, tandis que le second (plus étroit) renferme le DVD bonus proposant un certain nombre de génériques sans crédits. On notera l'extrême sobriété du coffret (bien que le blanc reflète assez justement le côté divin), qui se contente d'afficher d'un côté le logo 30ème anniversaire, de l'autre celui de la compilation. Ce qui, dans le cadre d'une édition limitée, n'est pas un mal, bien au contraire. La pochette du double-CD (en fait le livret regroupant les paroles de toutes les chansons, ainsi qu'une présentation de leur single respectif) est illustrée par un Son Gokû en pleine exécution de son fameux Kame Hame Ha, tandis que celle du DVD bonus est un pot-pourri des visuels des single des génériques qui y sont présents. Le packaging et les CD sont également frappés de nombreux kanji emblématiques de la saga, comme「亀」(kame, pour Kame Sennin),「孫」(son, pour Son Gokû et sa famille),「界王」(Kaiô) et bien sûr「神」pour kami.


Mais qu'en est-il du contenu ? Eh bien, je dirai qu'étant donné les très nombreuses compilations déjà éditées par le passé (et même il n'y a pas si longtemps), le premier CD est assez anecdotique car regroupant les génériques de Dragon Ball (y compris l'ending du 3ème film, Dragon Ball Densetsu) et Dragon Ball Z, à savoir ceux de la série, les ending des téléfilms et ceux des films jusqu'à Dragon Power Mûgendai. Le second CD est quand à lui déjà plus intéressant, car outre les ending des derniers films d'époque, on y trouve quelques génériques de Dragon Ball GT (Dan Dan Kokoro Hikareteku, Blue Velvet & Sabitsuita Machine Gun de Ima wo Uchinukô), un grand nombre de ceux de Dragon Ball Kai, et tous ceux (jusqu'à aujourd'hui) de Dragon Ball Super. Sont également présents les ending des récents films Battle of Gods (le remix Cha-La Head-Cha-La par Flow) et Fukkatsu no F, soit Z no Chikai.

Voilà pour ce double-CD anniversaire. Alors, utile ou non ? Je dirai que cela dépend avant tout de votre collection. Si vous avez déjà tous les single, alors inutile. Si non, elle peut être intéressante pour les génériques de Dragon Ball GT (plutôt rares en CD, me semble-t-il) et ceux de Dragon Ball Kai et Dragon Ball Super regroupés. A ce titre, il s'agit d'un bon complément à la compilation Dragon Ball - Best Song Collection ~ Legend of Dragonworld, même si, à titre personnel, je déplore des manques impardonnables comme Hitorijanai et Don't you See !, les deux autres ending de Dragon Ball GT que j'aime beaucoup. Je regrette aussi l'absence de l'insert song Hero ~ Kibô no Uta de Battle of Gods, même si le but de cette compilation était de regrouper avant tout les génériques.

Liens utiles :
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lundi 7 mars 2016

Macross FB7, un projet vraiment sans intérêt ?

Macross FB7 (flashback seven) fut la dernière étape dans mon initiation aux suites de la série Chôjikûyôsai Macross (Super Dimension Fortress Macross), après l'OVA Macross Zero, la série et les films Macross Frontier et tout Macross 7, sachant que je connaissais déjà le magnifique long-métrage Ai Oboete Imasu ka (Do You Remember Love ?) et l'excellente série d'OVA Macross Plus. Et que je ne compte pas m'impliquer pour l'instant dans Macross II.

Macross, c'est une très grande saga de science fiction (tombée dans la déchéance pour certains vieux briscards de la japanime) dont la particularité est d'associer trois composantes majeures (avions transformables, triangle amoureux et chanson) sur fond de découvertes sur les origines de l'univers, mais qui n'a hélas pas la popularité qu'elle devrait revendiquer en occident, du fait du blocage des droits hors Japon par la société américaine Harmony Gold. Qui, je le rappelle, avait remonté à l'époque de nos jeunes années la série originale Super Dimension Fortress Macross avec deux séries du même producteur pour créer la saga Robotech. Enfin, techniquement, il ne s'agit pas d'un blocage à proprement parler, Harmony Gold a juste déposé, entre autres, le terme Macross à l'international (Ai Oboete Imasu ka, Macross II et Macross Plus furent exploités juste avant), après avoir constaté que les Japonais continuaient de faire vivre leur création. S'il n'y a rien d'illégal en pratique (les défenseurs d'Harmony Gold diront que les Japonais auraient du le faire avant, et ils auront raison), moralement et légitimement, c'est un peu beaucoup du vol de propriété intellectuelle faisant que pour exporter leurs séries à l'étranger, les Japonais devraient soit modifier de nombreux termes (dont le titre), soit passer par ceux qui les ont déjà poignardés dans le dos. On conçoit leur réticence sur ce coup-là, tout comme on comprend que de nombreux fans détestent, non pas Robotech, mais Harmony Gold. Car contrairement à Robotech qui est au point mort depuis un bon bout de temps (un film live est prévu... depuis les années 90), Macross accueille régulièrement de nouveaux opus, dont le dernier en date, la série Macross Delta, débutera dans un peu moins d'un mois.


Mais revenons-en à Macross FB7. Il s'agit d'un long-métrage d'1h30 produit en 2012 pour célébrer conjointement 30ème anniversaire de la saga Macross et 15ème anniversaire de la série Macross 7, tristement réputée chez nous pour avoir fait l'objet d'un article assassin plutôt injuste dans les pages d'un vieux numéro du magazine Animeland. Le film commence lorsque, discutant du légendaire groupe de rock Fire Bomber jusqu'à presque remettre en cause leur existence, Ozma Lee et Bobby Margot (personnages de Macross Frontier, appartement à la société militaire privée du SMS) rencontrent une bien étrange créature laissant derrière elle un mystérieux objet - en fait une VHS. Après avoir contacté Luca Angeloni pour dégoter la technologie capable de la lire (qui a dit Cowboy Bebop ?), ils se rendent vite compte qu'elle retrace l'histoire des Fire Bomber à travers celle de Macross 7. Evidemment, cette découverte attirera de nombreux curieux, à savoir d'autres personnages bien connus de Macross Frontier, dont Ranka Lee (normal, tout ce petit monde squatte chez elle et son frère) et Sheryl Nome. De nombreuses VHS se succéderont ainsi, toujours apportées par cette mystérieuse créature qui semble liée à l'histoire des Fire Bomber. Voilà, vous l'aurez compris, il s'agit avant tout d'un résumé en image de Macross 7, agrémenté de quelques séquences animées inédites mettant en scène les personnages de Macross Frontier. Du bon gros meta comme la licence sait si bien le faire, à priori dénué d'intérêt.


Alors évidemment, le gros fan de Macross Frontier (et plus particulièrement de Sheryl) que je suis pourrait se contenter de dire que c'est trop génial parce qu'il y a des séquences inédites, et aussi et surtout parce que Sheryl est top sexy à la fin, lors du puissant medley Nyan Nyan Fire ! Totsugeki Planet Explosion durant lequel elle interprète, aux côté de Ranka, les plus gros tubes des Fire Bomber, de Planet Danse à Dynamite Explosion, en passant par l'incontournable Totsugeki Love Heart. Et pourtant, ce long résumé contient quand même 2-3 éléments qui ont leur importance :
  • On apprend qu'il n'y a plus aucune nouvelle de la flotte du Macross 7 (et donc des Fire Bomber) depuis leur victoire sur les Protodeviln. Max aurait donc coupé tous les ponts avec l'UNF lorsque celle-ci a ordonné une attaque suicide sur la planète Varauta, se sentant, de son propre aveux à Milia, désavoué par ses supérieurs.
  • SPOIL On devine bien assez tôt que l'étrange créature apportant les VHS à Ozma n'est nul autre que Gavil, l'un des principaux antagonistes Protodeviln de Macross 7. Le final de la série m'avait quelque peu laissé sur ma faim avec ce personnage, car contrairement à son acolyte Gigile qui bénéficie d'un développement assez exceptionnel, Gavil reste une pourriture du début à la fin, où il ne fait que suivre bêtement son maître. Macross FB7 lui permettra de faire un peu amende honorable, en s'assurant qu'Ozma et les autres n'oublient pas l'exploit passé des Fire Bomber, laissant ainsi penser qu'il a lui aussi compris le désir de Basara.
  • Même si on le sait déjà depuis l'OVA Macross Dynamite 7, j'aime à penser que les images finales de Basara montrent qu'il voyage toujours de planète en planète pour faire écouter sa musique. La jeune fille au bouquet n'étant jamais bien loin ;)


Concernant Sheryl, j'ai bien failli dire que j'ai été déçu de n'avoir aucune explication quant à ses points communs avec Basara : même catchphrase, même souhait ultime en tant que chanteuse - du moins dans Sayonara no Tsubasa. Ranka lui fait bien remarquer le premier point, mais elle élude la question. Finalement, un simple plissement d'yeux au moment où Basara entonne son dernier chant me conforte dans l'idée que ce dernier l'a inspiré, d'une manière ou d'une autre. D'ailleurs, si Gavil lui a confié une des VHS, j'imagine que ce n'est pas pour rien.

Ma dernière remarque concernera Ranka : ses 1 2 3 4 à répétition juste avant le medley final renvoient directement à Lynn Minmay lors de générique de fin de Ai Oboete Imasu ka. C'est là qu'on réalise qu'avoir quelqu'un comme Shôji KAWAMORI à la tête de tous les projets Macross est un gage de qualité certain.

Cet article sur Macross FB7 touche à sa fin. Bien que je conçois tout à fait que cela fasse un peu juste pour célébrer un anniversaire, ce film reste pour moi un bel hommage à Macross 7 et à ses personnages, se permettant même de corriger (ce que je considère être) une petite lacune de la série. Au final, qu'est-il advenu de la flotte du Macross 7 ? Ont-il fini par trouver une planète habitable ? Un semblant de réponse viendra peut-être de la future série Macross Delta, dont l'un des principaux protagoniste sera Mirage Fallyna Jenius, petite-fille des pilotes d'élite Maximilian Jenius et Milia Fallyna, respectivement commandant du Macross 7 et maire de City 7. Donc peut-être la fille de Mylène ? Et de...
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