lundi 27 juin 2016

Versailles no Bara - Complete Music Collection

UPCY-9490
Toujours sur le qui-vive quand il est question d'OST de séries cultes de mes jeunes années, j'avais vu, il y a quelques mois, qu'Universal Music prévoyait d'éditer un nouvel album autour de Lady Oscar. Encore du drama, me suis-je dit, sauf que le sous-titre de la compilation était on ne peut plus explicite : Versailles no Bara - Ongakushû [Kanzenban], soit Versailles no Bara - Complete Music Collection. Plutôt ambitieux, ce qui explique sans doute que sa production ait nécessité une longue investigation dans les archives d'Universal Music et de TMS Music, pour être la plus complète possible. Le résultat est-il à la hauteur ?


Dois-je revenir en détail sur Lady Oscar ? Série animée de 40 épisodes tirée du manga de Riyoko Ikeda, et narrant l'histoire d'Oscar François de Jarjayes à la veille de la Révolution française ? Pour ceux qui l'ont vue, une grande fresque historique teintée de romance et de tragédie. Pour les autres, une oeuvre de qualité à voir impérativement, associant de très grands noms de l'animation japonaise comme les regrettés Osamu Dezaki et Shingo Araki, mais aussi Akio Sugino et Michi Himeno. La partie musicale fut quant à elle assurée par Kôji Makaino, à qui l'on doit, entre-autres, les compositions de Bubblegum Crisis et de Mahô no Tenshi Creamy Mami, ou Creamy, merveilleuse Creamy chez nous.


Cette Complete Music Collection se présente sous la forme d'un coffret 3 CD accompagné d'un livret explicatif de 32 pages, le tout inséré dans un fourreau en carton souple. L'illustration principale est celle ultra-connue de Michi Himeno, tandis que les versos des jaquettes du boitier CD reproduisent les pochettes des EP (extended play, disque 45T), LP (long play, disque 33T) et CD d'époque.


Le premier CD de cette Complete Music Collection, intitulé Original Soundtrack - Bara wa Utsukushiku Chiru, est présenté en théorie comme une reproduction du CD d'époque du même nom, lui-même compilation des deux 33T édités auparavant et comprenant génériques de la série, chansons et quelques musiques d'ambiance. En pratique, les musiques, réparties sur les CD suivants, ont cédé leur place aux versions karaokés des chansons, accompagnées de quelques pistes bonus. Durée totale : 73 minutes.

Les deuxième et troisième CD, qui se nomment quant à eux Original BGM Collection (I & II), proposent, si l'on se réfère à la numérotation en M (ordre d'enregistrement) indiquée dans le livret, l'intégralité des musiques d'ambiance de la série (y compris les jingle avant-titre et autres ponts musicaux), quelques variantes des génériques en version courte (normale, sans la voix d'André, karaoké) et toujours une poignée d'extra, le tout réparti en 83 pistes pour environ 94 minutes de lecture. Les musiques sont classées par catégories (Marie-Antoinette, Versailles, Oscar, André, Fersen...), mais isolées les unes des autres, ce qui fait que la plupart sont assez courtes et qu'il est donc aisé de trouver ses morceaux favoris sans avoir à "découper" les pistes. Lady Oscar bénéficie en effet d'une magnifique OST, avec des compositions à l'image de l'époque qu'elle dépeint : tantôt romantiques, tantôt intrigantes, tantôt passionnées, tantôt brutales. Parmi les plus belles (AMHA), citons Oscar - Le destin d'une rose (I.08), Une rose rouge passionnée (I.10), Tendre présent (I.32), Sentiments douloureusement enfouis (II.28) et Oscar - A jamais (II.30).

Discographie EP/LP/CD.
Correspondance entre n° d'enregistrement M et pistes des CD.

Le livret, pour finir, présente une description détaillée et commentée du contenu des CD, une interview du compositeur, les paroles des chansons, la discographie Lady Oscar et une correspondance entre la numérotation d'enregistrement M et les pistes des CD 2 et 3. En conclusion, Universal Music nous aura teasé un travail d'orfèvre, et le résulta fut bien à la hauteur de l'attente, cette Complete Music Collection portant bien son nom tout en étant parfaitement structurée. Ne reste plus qu'à espérer que d'autres majors en prennent de la graine, comme Nippon Columbia et Tôei Animation pour les OST de Dragon Ball et Dragon Ball Z, toujours très incomplètes à ce jour.

Liens commerciaux :
- CD Japan
- Amazon.co.jp
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dimanche 5 juin 2016

Dragon Ball Super - Ora ni Genki o Waketekure ~ Genkidama Special

Dans un précédent article traitant de Banpresto et de l'incroyable level-up qualitatif de la firme au niveau des figurines, j'avais montré quelques "futures" prize figure qui me faisaient de l’œil, dont les Dragon Ball Super - Ora ni Genki o Waketekure ~ Genkidama Special. Celles-ci sont récemment sorties au Japon (toujours via les fameuses machines attrape-jouet, bien que certaines boutiques les proposent aussi à la vente directe), et viennent tout juste d'arriver à la maison. L'occasion de confirmer ou d'infirmer la bonne impression que j'avais eu en les découvrant en photos.


C'est l'évidence même, ces figurines Genkidama Special représentent Son Gokû bras en l'air, en pleine exécution de la fameuse technique que lui a enseigné Kaiô. Banpresto en a produit deux variantes : Gokû normal avec le haut de son dôgi déchiré mais encore vêtu de son t-shirt quasi intact (version Genkidama contre Majin Boo), et Gokû Super Saiyan torse nu tel qu'on peut le voir dans le septième film Dragon Ball Z, et durant lequel notre héros absorbe l'énergie emmagasinée par le Genkidama pour vaincre l'Androïde Super N°13. C'est une séquence qui marqua de nombreux esprits, car jamais on n'avait vu (et jamais on ne reverra) Gokû exécuter cette technique en Super Saiyan. Kuririn donnera une explication qui est sans doute juste vu ce qui s'est passé dernièrement dans Dragon Ball Super, et corrélé à ce qu'on sait sur le stade Super Saiyan, aussi impur qu'instable, et rendant donc toute concentration difficile. Il est en effet acquis que seul un cœur pur peut exécuter le Genkidama.


Deux figurines pour le prix d'une, donc, qui diffèrent également par la couleur du dôgi : traditionnellement rouge-orangé pour Gokû non transformé, et jaune-orangé quand il est Super Saiyan, Comme généralement dans le cas des prize figure, les figurines sont divisées en deux parties qui s'emboîtent parfaitement l'une dans l'autre. D'un point de vue taille, Banpresto annonce une hauteur de 20cm,  En pratique, il faut, comme d'habitude, tabler sur un peu plus, puisque règle en main, nous sommes à 24cm des pieds aux mains.


Niveau sculpture, le plus important à mes yeux, je ne suis pas déçu : les figurines représentent très bien Son Gokû sous ses deux formes, la rage de vaincre se lisant sur chacun des visages . Je noterai toutefois deux petits bémols : tout d'abord l'absence de blessures apparentes (même si leur représentation reste LE gros point faible de Banpresto, elles amplifient le réalisme des figurines aux habits déchirés), mais aussi un léger manque de stabilité, les pieds n'étant pas complètement à plat. Un mini-socle est bien fourni (vous savez, le support qui s'emboîte autour de la cheville droite), mais il est plutôt inesthétique.


Voilà pour ces nouvelles prize figure qui au final tiennent leur promesse, en espérant qu'une nouvelle version ne soit par produite d'ici quelques mois, comme pour la Master Stars Piece - The Son Gohan.
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